Résumé : Les données sur les longueurs de branches d’un arbre généalogique peuvent être incertaines. Dans ce contexte, la notion d’arbre algébrique permet de généraliser les arbres définis aux sens de la théorie des graphes, à des structures potentiellement indénombrables. On peut munir l’espace des arbres algébriques mesurés binaires d’une topologie compacte, basée sur la convergence des sous-arbres échantillonnés finis. Après avoir présenté ces résultats, j’expliquerai comment les étendre à des systèmes à deux niveaux de type hôtes-parasites.