Par définition, un glacier n’est seulement qu’un volume de glace accidenté,
et n’a donc a priori que peu d’intérêt d’un point de vue mathématique.
Pourtant, le nombre et la complexité des phénomènes physiques qui
s’y produisent font le bonheur des mécaniciens,
des hydrologues et des climatologues. Par exemple, la glace se comporte
comme un fluide visqueux qui coule très lentement comme du miel sous
l’effet de la gravité. De plus, la glace glisse sur son socle rocheux comme
une savonnette dans une baignoire. La glace est donc à la fois
un fluide qui coule et un solide qui glisse ! Si les mécaniciens
doivent trouver les équations qui décrivent le mouvement de la glace,
les mathématiciens eux doivent les résoudre. Cet exposé a pour but
d’explorer cet aspect mathématique de la modélisation des glaciers.
En guise d’application, nous reconstruirons la passé du plus grand
glacier alpin et prédirons son futur selon plusieurs scénarios climatiques.
Enfin, nous verrons comment ce modèle mathématique a permis de faire une
avancée majeure dans une enquête policière commencée en 1926 !
Cet exposé s’inscrit dans le cadre de "2013, l’année des mathématiques pour la planète terre".
http://mpt2013.fr/
http://mpe2013.org/fr/
http://www.sciencesmaths-paris.fr/fr/mathematiques-en-mouvement-2013-453.htm
Voir en ligne : Page personnelle de Guillaume Jouvet